Si vous êtes ici ce soir1, c’est que vous avez des parents, des grand-parents, des arrière-grand-parents, etc., bref une lignée jamais interrompue d’ancêtres, lignée qui remonte aux origines du monde. Ca n’a l’air de rien, mais c’est véritablement quelque-chose de très surprenant : vous êtes tous et chacun un miracle de la procréation. En fait, énormément de personnes ayant vécu en même temps que vos ancêtres n’ont strictement aucun descendant actuel. Par contre, d’autres en ont beaucoup : on a calculé récemment que le grand-père de Genghis Kahn (ou un autre homme de son entourage) est l’ancêtre de 8% des habitants actuels de l’est de l’Asie (de la mer Caspienne au Pacifique), soit 0,5% de la population mondiale, et cela en ne prenant en compte que la transmission par les hommes (Zerjal et al., 20032), le chiffre serait considérablement plus élevé si on prenait en compte la transmission par les femmes.
Programmation génétique
Au delà de tout le reste, ces ancêtres vous ont transmis ce qui est au plus profond d’eux, ce qui faisait leur caractéristique unique : leurs gènes. Ce sont les gènes qui font que vous appartenez à l’espèce humaine, ce sont les gènes qui décident de quel sexe vous êtes, comment votre corps est construit, et comment votre cerveau l’est. Si vous avez des enfants, ce sont vos gènes que vous leur avez transmis, et la transmission de ces gènes semble même la seule raison pour laquelle la vie existe depuis si longtemps. En fait, on peut dire que ce sont ces gènes qui vous manipulent en permanence pour être transmis, c’est-à-dire pour exister dans les générations futures.
Les gènes ne décident cependant pas tout. Certains d’entre vous ont peut-être des jumeaux dits monozygotes, qui présentent le même code génétique, et ont remarqué qu’ils ne sont pas 100% identiques. Certes, ils sont beaucoup plus semblables que des jumeaux hétérozygotes, mais ils ne sont pas des copies conformes : autre chose rentre en jeu.
Cet autre chose, c’est ce qu’on appelle au sens large l’environnement : c’est d’abord la nourriture disponible à tout moment de la vie, c’est le climat, c’est les autres espèces vivantes, c’est les autres personnes autour, c’est le type de relations qui existe avec ces personnes (la culture), etc. etc. etc. L’environnement comprend tellement de variables qu’on ne peut même pas toutes les lister. Mais le simple fait que l’environnement soit aussi varié nous apprend une chose essentielle, c’est que si nos gènes étaient des programmes fixes, qui ne dépendaient pas de l’environnement, ils seraient totalement inefficaces car inadaptables, et que donc nos gènes correspondent à des programmes dits ouverts, qui sont de la forme "si environnement égale ceci, alors fait cela". En simplifiant à l’extrême, on peut comparer la programmation génétique à un menu sur un ordinateur : "si l’utilisateur appuie sur la touche 1, alors faire telle action ; s’il appuie sur la touche 2, alors faire telle autre action ; etc.". Bien sûr, cette image est caricaturale à l’extrême : les gènes ne dictent pas directement les comportements et états internes, mais codent des protéines, qui vont elles-mêmes (via un nombre impressionnant d’interactions) finir par favoriser un comportement ou un état interne.
Le programme génétique ne peut cependant pas être trop ouvert : si au final de toutes ses actions, l’individu qui le porte n’a pas d’enfants viables, alors le programme aura disparu à la prochaine génération. Au cours des millions de générations, les programmes trop ouverts ont été éliminés, et ceux qui restent ne nous laissent pas libres, ils cherchent à nous manipuler.
L’approche psychologique actuelle est donc d’essayer de déterminer à la fois quels sont les programmes génétiques qui nous conditionnent plus ou moins, et quelles sont les variables environnementales qui sont prises en compte par ces programmes. C’est un vaste chantier, qui semble impossible. On bénéficie cependant d’une aide extraordinaire : nos ancêtres. Si un programme existe aujourd’hui, c’est soit qu’il provient des ancêtres (et a donc été sélectionné au cours du temps), soit qu’il est apparu par mutation récemment. Or, on peut facilement distinguer ces deux cas, il suffit de déterminer combien de personnes présentent ce programme : s’il n’y en n’a que quelques-unes, et toutes de la même famille, on sait qu’on a affaire à une mutation récente, si ces personnes sont très nombreuses et réparties dans de nombreuses familles, alors la sélection naturelle a pu opérer.
Compétition sexuelle
Quand on parle de "sélection naturelle", on se réfère bien sûr à la théorie de Darwin et Wallace de 1859. Très connue mais peu comprise, la théorie de la sélection naturelle est pourtant extraordinairement simple : "si il y a variation sur un caractère (quel qu’il soit), et que ce caractère est transmissible génétiquement, alors les caractères qui auront favorisé la transmission des gènes auront plus de chances d’être présents dans la génération suivante que ceux l’ayant gênée". Le Darwinisme est encore plus fort que l’oeuf de Colomb : on se demande vraiment pourquoi personne n’y avait pensé avant. Il y a pourtant un point difficile dans le Darwinisme, qui explique pourquoi il est si mal compris : la sélection naturelle se constate à posteriori, pas à priori. Ce ne sont pas les meilleurs gènes qui vont se transmettre, ce sont ceux qui se seront transmis qui auront été les meilleurs.Et qu’est-ce qui fait qu’un gène aura ou non été transmis ? Et bien comme toujours : l’environnement.
En 1871, Darwin a apporté une deuxième brique à sa théorie de la sélection naturelle : la sélection sexuelle. Là encore, l’idée est très simple, et les applications très complexes. L’idée est qu’il ne suffit pas dans une espèce sexuée d’être viable et en bonne santé pour transmettre ses gènes : il faut en plus trouver quelqu’un de l’autre sexe avec qui les transmettre. En d’autres termes, s’il y a deux sexes et qu’au moins un des sexes peut choisir le partenaire avec qui transmettre ses gènes, alors il y aura compétition sexuelle.
Le degré de compétition sexuelle est très varible selon les sexes entre les espèces animales : le plus souvent, c’est le mâle qui devra combattre (généralement physiquement, mais pas toujours) pour gagner un accès aux femelles ; dans d’autres espèces c’est au contraire les femelles qui seront en compétition, et le mâle aura le choix. En fait, la répartition de la compétition sexuelle entre les sexes dépend d’un critère essentiel : le coût que représente pour un sexe le fait d’avoir une progéniture. Par coût, il faut comprendre tout ce qui a un impact négatif sur les progénitures suivantes ou précédentes : le temps nécessaire (grossesse par exemple), l’impact sur la santé, la durée nécessaire pour le sevrage et l’éducation, etc. Chez les espèces où le mâle ne fait que féconder et passer à la femelle suivante, il n’y aura pas beaucoup de compétition entre elles. A l’inverse, si le mâle intervient dans l’éducation des enfants, ne serait-ce que parce que la femelle ne peut pas les nourrir elle-même, il sera beaucoup plus sélectif dans son choix (les anglophones disent "choosy"), et les femelles seront en compétition pour obtenir les mâles qu’elles convoitent. La question se pose bien sûr de déterminer quels sont les critères que vont favoriser chacun des sexes pour leurs choix : ça dépend des espèces, et le cadre général est, comme on s’en doute, les chances que la progéniture soit viable dans l’environnement.
Chez les humains, il apparaît que les pères ont été très importants pour la survie des enfants. Il y a même des tribus Amazoniennes où les orphelins de père sont tués : personne ne veut les prendre en charge. Dans l’environnement difficile qui a prévalu pendant la plus grande part de l’histoire humaine, un père était très important. En conséquence, dans l’espèce humaine, il n’y a pas que les hommes qui sont en compétition sexuelle, les femmes aussi. Bien sûr, l’investissement parental n’est pas le même pour chacun des sexes : la femme connaît une grossesse de 9 mois, pendant laquelle l’homme peut vagabonder tout autant qu’il veut : son investissement à lui est quand même beaucoup plus faible, et les critères de choix de chacun des sexes ne sont pas les mêmes.
Les critères de choix
En synthétisant, l’homme va privilégier deux caractéristique dans son choix de femme : tout d’abord sa beauté, et ensuite sa fidélité. La beauté parce que, contrairement à ce qui a souvent été racontée, elle n’est pas que dans l’oeil de celui qui regarde. Il existe en effet des critères universels de beauté, et ceux-ci sont liés à la fécondité de la femme (sa jeunesse, sa situation dans le cycle menstruel, sa santé, etc.). Les critères les plus importants sont la symétrie droite-gauche, qui montre que la croissance s’est bien passée (signe de santé) et le ratio taille/hanche (WHR) qui lui est directement connecté avec les taux hormonaux, et donc la fécondité. Ce qui plaît à un homme, ce n’est pas que la femme soit grosse ou maigre (en fait, les préférences à ce niveau sont très marquées culturellement), mais qu’elle présente un ratio taille/hanche proche de 0,71 (60 et 90 par exemple). Hélas pour les hommes, il ne suffit pas qu’une femme soit féconde : il faut aussi qu’il soit sûr que les enfants seront bien de lui, c’est-à-dire qu’elle sera assez fidèle.
Chez la femme, les choix sont différents : la beauté est importante, mais beaucoup moins que pour l’homme. Les deux critères principaux sont la qualité des gènes qu’il pourra apporter, et les ressources qu’il mettra à disposition de la femme et de ses enfants. Le symbole des ressources actuellement est l’argent (d’où le titre de mon livre), mais il n’en a pas toujours été ainsi. Par ressource il faut en fait comprendre : un accès stable à tout ce qui sera nécessaire pour la croissance des enfants (nourriture de haute qualité, sécurité, etc.) : au cours de l’histoire humaine, c’est le statut social qui importait, pas la fortune en soi. Et bien sûr, accès stable signifie qu’il faudra que le père choisi n’abandonne pas la femme et ses enfants.
L’optimisation
Il existe bien sûr énormément d’autres critères qui sont pris en compte par chacun des sexes, et qui peuvent totalement dépasser ceux que nous venons de citer. Mais, au niveau des généralités, du grand nombre, ce sont les plus importants. On remarquera surtout l’opposition des critères deux à deux : la femme très belle aura beaucoup d’opportunités d’infidélité, et l’homme apte à apporter des ressources aura beaucoup d’occasions de les utiliser. Un homme aura donc tout intérêt à choisir une femme pas trop belle, offrant plus de garanties de fidélité, et une femme à choisir un homme pas trop dominant en termes de ressources, qui sera moins assailli par les autres femmes. En d’autres termes, il est prudent de savoir limiter ses ambitions, ou de trouver une autre solution. Cette solution existe : c’est l’infidélité. L’homme se choisira une femme avec qui il restera pour éduquer ses enfants, et essaiera de transmettre ses gènes avec d’autres femmes, tandis qu’elle se choisira un mari aimant et fiable, … et essaiera d’obtenir les gènes d’autres hommes. Cette solution n’a strictement rien de morale, mais elle semble s’être bien développée : on estime qu’entre 15% et 20% des enfants occidentaux ont un père différent de celui qui croit l’être !
Il y a, je le répète, énormément d’autres critères qui entrent en jeu. Je ne vais pas les citer ici, sauf pour deux qui sont absolument essentiels : la lutte anti-parasitaire, et le type de société. J’ai parlé de critères de santé, or celle-ci dépend de l’accès à une nourriture de bonne qualité, et de la résistance aux parasites (virus, bactéries, etc.) existants. Comme les parasites évoluent eux aussi, et que donc rien ne prouve que les parasites dangereux demain seront les mêmes que ceux d’aujourd’hui, le choix de chacun des partenaires sera fortement dépendant des chances qu’auront les enfants d’avoir un système immunitaire efficace. Le type de société a aussi son importance : la compétition entre hommes et entre femmes sera très différente selon que la société autorise ou non la polygamie, par exemple.
Il y a enfin un autre point, récemment découvert, qui a son importance. On a longtemps cru que la compétition sexuelle s’arrêtait à la porte de la chambre à coucher : une fois que l’homme et que la femme se seraient choisis, sauf circonstance hasardeuse ou erreur de choix en terme de compatibilité génétique, les jeux seraient faits, le père sélectionné. On sait maintenant que la compétition se poursuit jusqu’au sein du corps de la femme : il existe une guerre du sperme, et l’homme qui a eu des rapports complets n’est toujours pas sûr d’être le père des enfants à venir. En fait, on a pu montrer que la femme, comme c’est le cas chez d’autres espèces animales (des oiseaux et des lézards notamment), cherchera souvent à avoir des rapports sexuels avec plusieurs hommes en un temps très rapproché. Le résultat est que des spermes différents se retrouveront en compétition pour la fécondation, et il semble que le vainqueur ne sera pas totalement choisi au hasard.
Comme chacun s’en doute, ces différences de compétition sexuelle entre les hommes et les femmes vont provoquer de très profondes différences de cerveau entre les sexes : les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes compétences, ni les mêmes intérêts. Ces différences ne sont pas absolues (il n’y a aucun domaine où un sexe domine à 100% l’autre), mais elles sont parfois marquées, et se retrouvent dès la toute petite enfance.
La croissance
Nous voilà donc, après tant d’aventures, avec un enfant à naître. Il va passer environ 9 mois dans le ventre de la mère, 9 mois qui auront un impact essentiel sur sa vie. Par exemple, le sexe est déterminé par ses chromosomes, donc par les gènes. Mais son orientation sexuelle pourra être totalement opposée à celle habituelle de son sexe en cas de perturbation lors du deuxième trimestre de grossesse. Dans les cas les plus marqués, une telle perturbation pourra provoquer ce qu’on appelle des "transsexuels", c’est-à-dire des personnes ayant un cerveau d’un sexe, et le corps de l’autre. Dans des cas moins marqués, cette perturbation peut augmenter les probabilités d’homosexualité. Il ne s’agit pas de la seule cause, mais ça montre l’importance que peut avoir le déroulement de la grossesse.
Petit, l’enfant sera attiré par tel ou tel jeu, et on constate que cette attirance dépend principalement du sexe génétique, et des taux d’hormones circulantes (eux-mêmes partiellement marqués génétiquement). Et si l’on regarde quels sont ces jeux préférés par chaque sexe, ils sont ceux qui permettent d’entraîner l’enfant à ce qui aura de l’importance pour lui dans sa compétition sexuelle plus tard. Les jeux enfantins sont donc d’abord et avant tout des entraînements à la compétition. Par exemple, les garçons jetteront des objets (nécessaire pour la chasse et la guerre), tandis que les filles seront plus intéressées par l’entraînement à la gestion des relations humaines (nécessaires pour créer un environnement stable autour de l’enfant). On peut même aller plus loin : nous avons vu que les programmes génétiques doivent être "ouverts" pour avoir des chances de correspondre à l’environnement. Et bien les jeux enfantins correspondent aussi en l’adaptation de ces programmes à l’environnement local. Un garçon qui fait "Pan Pan" en pliant deux doigts et en tendant les autres joue à la guerre comme le faisaient certainement plein d’enfants des temps anciens… mais eux ne connaissaient en rien les pistolets. C’est le même programme, mais son application est totalement différente (les feuilletons télévisés montrent très bien qu’un pistolet est un moyen souvent efficace pour avoir le dessus sur quelqu’un qui n’en a pas). Les mêmes différences se retrouveront à l’école, avec des préférences de chacun des sexes. Les cours ont été fortement féminisés (seulement 25% des garçons d’une classe d’âge ont le bac général, contre 37% des filles) mais il reste encore des domaines que les garçons préfèreront. Tout cela apparaît comme la conséquence de la préparation à la compétition sexuelle qui prévaudra à l’âge adulte.
On remarque ainsi qu’il y a bien une compétition sexuelle entre les enfants pré-pubères, mais que celle-ci se situe à l’intérieur d’un sexe. Un exemple très net en est la "lolita" de 11 ans, qui va s’habiller hyper-sexy, mais uniquement à l’intention de ses copines, pour se positionner par rapport à elles, et pas du tout pour séduire quelque garçon ou homme. Les décharges hormonales de la puberté provoquent bien sûr un changement important à ce niveau.
L’adolescence apparaît comme une étape très particulière, qui n’existerait que chez les humains, et qui n’est pas reconnue dans toutes les sociétés : dans les sociétes primitives, l’enfant passe directement à l’âge adulte via un rite initiatoire. Au niveau physiologique, l’adolescence correspond à des filles ayant visuellement un corps de femme, mais n’étant généralement non fécondes, et à des garçons ayant un corps encore enfantin, mais étant féconds. L’infécondité des adolescentes pourraient avoir été sélectionnée pour éviter les conséquences de grossesse trop précoces. Le système n’est cependant pas parfait, comme le montrent les chiffres sur les adolescentes mères. L’âge de la puberté comme de la fécondité sont influencés par de très nombreux facteurs, dont la présence ou non du père naturel, et les circonstances économiques. Dans les meilleurs des cas, la puberté des filles serait plus tardive.
Pour les hommes, la compétition sexuelle sera la plus pressante entre 15 et 35 ans. On constate d’ailleurs que ce sont eux qui remplissent les fichiers de la police (on parle de "Syndrome des Jeunes Hommes", "Young Male Syndrome"), et un chercheur Canadien (Christian Mesquida) a trouvé que leur proportion au sein de la population masculine montre une très forte corrélation avec le nombre de guerres et d’émeutes (ce qui permet de prévoir les lieux d’explosion des prochains conflits).
Dans les sociétés occidentales, à l’heure actuelle, le meilleur moyen de bien se positionner dans la compétition sexuelle quand on n’est ni héritier ni sportif est de faire de bonnes études : on comprend l’importance actuelle qu’a le système éducatif pour tous les parents, c’est l’avenir de leurs gènes qui est en jeu. La réussite scolaire dépendra de nombreux critères, dont certains sont fortement marqués génétiquement (le QI par exemple) et d’autres pas du tout (les programmes scolaires et la qualité des enseignants, par exemple).
L’avenir
La boucle est bouclée et une génération est passée. Une nouvelle apparaîtra bientôt, qui suivra les mêmes règles fondamentales, lesquelles s’exprimeront en fonction de l’environnement. La programmation génétique n’est pas absolue (il n’existe pas de "gène du crime" ni de "gène de la réussite scolaire"), mais dépendante de l’environnement. Mais si l’on ne peut pas prévoir quels seront les critères de sélection qui prévaudront dans les générations à venir, on sait avec certitude que ces critères existeront, que le cycle des générations ne va pas s’arrêter brutalement (sauf suppression de la totalité de l’espèce humaine) : notre programmation génétique est suffisamment forte pour cela.
Et au final, ce que vous en tant que parents faites, c’est essayer de donner les meilleures chances possibles pour vos enfants dans la compétition sexuelle qui les attend, et c’est tout simplement ce que vous demandent vos gènes.
Notes
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Ce texte est le brouillon que j’avais préparé pour mon intervention au Cours Hattemer (Paris) le 11 mai dernier : je l’ai globalement suivi. Pour cette mise en ligne, j’ai rajouté les intertitres. ↩
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Zerjal et al. (2003) "The Genetic Legacy of the Mongols." Am. J. Hum. Genet. 72:000, 2003. 0002-9297/2003/7203-00XX$15.00. Mars 2003. Publié électroniquement le 17 janvier 2003.
Voir Les conquêtes génétiques de Genghis Khan ↩