Sur Slate Magazine, Mark Gimein résout le paradoxe des "célibataires convenables"1 : des femmes de haut niveau ne trouvent pas d’hommes leur correspondant, ceux-ci étant déjà pris par des femmes moins attirantes qu’elles.
Pour sa démonstration, Mark Gimein se base sur la Théorie Mathématique des Jeux, et notamment sur un article de Guth et al. en 2005 qui distingue les parieurs forts ("strong bidders") et les parieurs faibles ("weak bidders"). La femme qui se perçoit de haut niveau (quelles qu’en soient les raisons) appartient bien sûr au premier groupe, et gagnerait systématiquement dans toute compétition face à une femme de l’autre groupe, moins bien notée. D’un autre côté cette femme sûre d’elle-même se réserve pour le top niveau, alors que la parieuse faible pourra être plus agressive. Et à trop attendre, alors que l’âge baisse sa valeur sur le marché du mariage, la parieuse forte laisse passer toutes les opportunités.
On peut remarquer que Mark Gimein arrive par un autre chemin au même conseil que je donne dans Pourquoi les femmes des riches sont belles : "il faut limiter ses ambitions". Mon livre va cependant plus loin et explique comment on peut utiliser cette même Théorie des Jeux pour optimiser ses chances et ne pas tomber victime du paradoxe.
Ajout du 14 janvier 2012
Voir aussi sur Evopsy "Trop bien pour elles" qui montre que, dans certains cas, les femmes montrent qu’elles limitent leurs ambitions et qu’elles préférent pour du long terme des hommes moins riches (il faut qu’ils soient beaux).
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