En 1912, Franz Boas (USA) avait étudié 13.000 personnes nées aux USA ou immigrants plus ou moins récents, et avait affirmé que la durée de présence sur le sol des Etats-Unis avait une influence importante sur la forme du crâne, plus importante que l'origine. Cette étude a servi de base à l'anthropologie culturelle qui s'oppose à l'anthropologie biologique. Elle était aussi considérée comme une puissante réfutation du concept même de "race".
Eh bien Corey S. Sparks et Richard L. Jantz viennent de montrer que les chiffres obtenus par Boas ne lui permettaient en aucun cas de tirer une telle conclusion, et qu'ils allaient même à l'inverse de son discours. Fraude scientifique ? Cette réfutation provoquera certainement des remous : l'étude de Boas avait été exploitée politiquement, nulle doute que celle-ci le sera aussi... par les groupes opposés.