Grâce aux techniques génétiques, on sait depuis une dizaine d'années que les oiseaux socialement monogames sont souvent infidèles. Cette étude de Blomqvist et al. sur trois espèces d'oiseau a trouvé un lien entre le taux d'infidélité et la proximité génétique au sein du couple plus les partenaires sont proches, plus les chances d'infidélité sont élevées. L'infidélité aurait donc une fonction d'évitement des procréations consanguines.
Il reste à comprendre comment est perçue cette similarité génétique. Les auteurs proposent deux hypothèses. La première est que les oiseaux eux-mêmes sont capables de percevoir cette similarité. Les auteurs remarquent que les paons sont capables de distinguer les m‚les qui leur sont génétiquement proches