Brèves : De l'évolution des femmes fatales
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Toujours aussi brillant, Steve Sailer [1] remarque l’influence qu’a eu le féminisme extrémiste sur la femme fatale au cinéma :
La simple idée qu’une femme puisse avoir eu un quelconque pouvoir sur n’importe quel homme avant que la National Organization for Women soit venue à son secours, ou qu’elle ait utilisé son pouvoir sexuel à des fins malignes, fait souffrir les féministes. Une étrange alliance a ainsi émergé entre les féministes et le type d’homme que les femmes violentes titillent. Elle impose que l’héroine moderne devrait être une victime au coeur pur qui s’endurcit elle-même pour se venger physiquement sur l’homme qui lui a fait du mal. [2]
En fait, le NOW et les autres organisations féministes de ce type [3] ne font que pousser à l’extrême ce qui est une stratégie nécessaire pour la femme : paraître plus fragile, moins dangereuse qu’elle ne l’est. On ne peut pas le leur reprocher en soi (même si on peut à juste titre être effaré par leur puissance dictatoriale). Je suis assez d’accord avec l’approche d’une amie sur ce point précis : "si les hommes sont assez bêtes pour y croire..." Bien évidemment, les hommes et les femmes sont tout autant armés pour la guerre des sexes, et aucun ne peut définitivement dominer l’autre. Et le fait de faire croire qu’elles sont désarmées est une des armes féminines, qui remonte certainement très loin dans le temps. La plus grande réussite du Diable, c’est d’avoir fait croire qu’il n’existe pas (Kaiser Soze dans Usual Suspects)
- www.isteve.com
- Film of the Week : ’Femme Fatale’ By Steve Sailer - UPI National Correspondent - Los Angeles, Nov. 7 (UPI)
- Voir les différences entre le gender-feminism et le individualist-feminism dans le glossaire.
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